Introduction

Beaucoup de dialogues autour de la migration se focalisent sur la traversée. Bien sûr, le voyage d’un pays à un autre est difficile et significatif. Il peut même être une expérience traumatisante. Mais une étape de la migration aussi importante est l’arrivée, et la nouvelle vie. La transition peut être une expérience traumatisante aussi, avec l’apprentissage d’une nouvelle langue, un nouveau travail, des nouveaux amis et une nouvelle culture. Ce processus devient plus difficile quand il n’y a personne pour vous accueillir, et les systèmes sociaux et gouvernementaux ne sont pas installés pour vous soutenir et vous intégrer. Ce traitement est un cycle, avec les préjugés qui sont transmis à travers les générations, alors même les petits-enfants des migrants peuvent ressentir une barrière à leur intégration sociale. La question surgit : comment faire face à ce mal, ce traumatisme ? Une des méthodes efficaces est par l’art. L’art est un moyen de s’exprimer, et de guérir. J’examinerai trois artistes contemporains et postcoloniales qui vivent l’expérience post-migratoire, et qui utilisent leur art pour communiquer au monde les dynamiques de la migration qui restent. Avec l’accumulation de ses messages des artistes différents, un narratif plus grande est construit. Comment l’art établit-il une représentation visible de l’histoire ? L’art explore la question : comment faire un équilibre entre l’expérience individuelle et l’expérience universelle ? Quel est l’effet sur les spectateurs de voir ces commentaires assez vulnérables ?

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