Conclusion

Les migrants sont donc en proie à des souffrances psychologiques de différentes formes, susceptibles de les poursuivre tout au long de leurs vies, compliquant leur vie quotidienne et leur adaptation à leur pays d’accueil.

Ces troubles peuvent être de véritables traumatismes psychologiques, nés de violence subies dans leurs pays d’origine ou durant le voyage migratoire (Marie-Caroline Saglio-Yatzimrsky, La voix de ceux qui crient). Ils prennent également la forme d’une sentiment persistance de déracinement, d’un entre-deux permanent entre le pays d’origine et le pays d’accueil (Zineb Sedira, Middle Sea). Ces troubles se transmettent aux descendants des migrants (Médine, Alger Pleure).

De ces réflexions ressort la nécessité pour de nombreux migrants de témoigner des souffrances vécues. Ce travail d’extériorisation peut s’effectuer en consultant un thérapeute, comme l’illustre l’exemple de Marie-Caroline Saglio-Yatzimrsky ou via la production d’œuvres musicales, cinématographiques ou littéraires.

Conclusion