Human de Yann Arthus-Bertrand
Pour beaucoup de créateurs, le récit des migrants est mieux raconté par les migrants eux-mêmes. La bande annonce de Yann Arthus-Bertrand intitulée Human raconte la diversité des humains sur Terre en utilisant la matière du film. Le réalisateur, Yann Arthus-Bertrand, est un messager des histoires de plus de 2000 personnes de 60 pays différents. Son but est de répondre aux questions suivantes : « Deep down, what does it mean to be human today? What is the meaning of life? Are our differences so great? Do we, in fact, share more values than we might have imagined? And if so, why can we not manage to understand one another? » (Arthus- Bertrand). Le film joue un rôle dans une plus grande exposition sur la migration humaine de 2017 qui a visé de comprendre les causes de la migration et comment mène la société à une direction plus durable. Comme l’art, le film nous donne une perspective visuelle de le récit présentée. Le pouvoir de ce film vient des interviews dans lesquels les personnes parlent de leur propre récit unique. Alors que tout les personnes présentées diffèrent en langage, nationalité, apparence où expériences, la beauté du film est qu’on peut tous s’identifier avec des espoirs, des rêves, des inquiétudes ou des épreuves racontées. Même s'il est facile de créer des frontières entre eux à cause de nos différences, tous les êtres humains éprouvent les mêmes émotions. Ce film donne au public l'occasion de constater que nos expériences émotionnelles communes nous connectent plus que nos apparences extérieures et nos frontières géographiques.
Par son travail comme facilitateur de la compréhension entre différents types de personnes, Yann Arthus-Bertrand peut fonctionner comme un « homme-frontière » selon la définition d’Amin Maalouf. Amin Maalouf décrit « les hommes frontières » comme « des êtres [qui] ont un rôle à jouer pour tisser des liens, dissiper des malentendus, raisonner les uns, tempérer les autres, aplanir, raccommoder… » (Maalouf 11). Arthus-Bertrand n’incarne pas l’homme frontière dans un sens traditionnel ; ça veut dire qu’il n’a pas deux pieds dans deux identités différents, mais son travail digne ce titre. Une partie d’être homme-frontière est de faciliter la destruction des murs entre les groupes de personnes. Il y parvient en rassemblant les histoires de personnes du monde entier dans un documentaire traduit dans de nombreuses langues. Par conséquent, il rend la barrière géographique et linguistique obsolète.
Un candidat parfait pour être homme-frontière est la personnage principale, Amine, dans le livre L’Attentat. Dans ce livre, Amine est palestinien qui devient israélien est travail comme chirurgien en Israël. En dépit de ses deux identités opposés, Amine n’est pas un homme-frontière parce qu’il décide d’abandonner son identité palestinienne en faveur d’améliorer sa carrière chirurgienne. La complexité de choisir une identité, et par conséquent un récit, empêche les personnes à devenir hommes-frontières.