Comment changer la narration empoisonnée autour de la migration?

 

Tout au long de ce cours, on a étudié le sujet de la migration comme un résultat de la guerre, la famine, le colonialisme ou l’exile. Notre étude littéraire et cinématographique de la migration nous mène à comprendre les histoires uniques des migrants sur un niveau beaucoup plus micro. Le sujet de la migration n’est pas seulement une étude sur les raisons politiques, économiques et sociaux pour lesquelles les personnes sont déplacées, mais il est également une étude sur comment les histoires de ces migrants sont représentées. Autrement dit, le récit mondial par laquelle les migrants sont vus influence jusqu’à quel point ils sont accueillis. Dans son œuvre, Les migrants et nous, Michel Agier parle du sujet du récit en citant le secrétaire général de l’Organisation internationale pour les migrations William Lacy Swing : « il faut corriger la narration empoisonnée actuelle » (Agier 22). Agier continue en disant que la cause de migrants « est épistémologique (elle concerne la volonté de savoir et sa méthode) » (23). On peut poser la question : comment changer le récit migratoire ? Cette analyse va focaliser sur le pouvoir des créateurs (artistes, écrivains, réalisateurs) de changer le récit en utilisant leurs œuvres pour donner une identité aux migrants, une identité que les humanisés et changer la crise migratoire à une crise humanitaire. En analysant comment les créateurs peuvent changer le récit migratoire, on doit poser les questions suivantes : Quel moyens les créateurs utilisent-ils pour changer le récit ? Quelle est le récit créé ?

Credits

Isabel H. Machlin