L'objet physique, le transport et le preuve de chez soi
L’individu possède des types différents des affaires, parmi eux des affaires physiques. Les objets physiques peuvent s’agir comme des chemins immédiats chez soi et l’identité formée-là, des rappels de ce qui existait autre fois, pour le meilleur ou pour le pire.
Créateur de l’exposition de nous il ne reste de personne, le photographe français-canadien Valerien Mazatauk voulais répondre à la question, « qu’avez-vous gardé de votre vie d’avant ? Qu’emporteriez-vous si vous deviez fuir à travers la nuit et marcher des jours jusqu’à un camp de réfugiés ? » La légende qui accompagne décrit « Meriam, 63 ans, a fuit la Syrie avec son fils pour éviter qu’il ne soit réquestionné par l’armée régulière. Ils n’ont pas emporté aucune photo de famille avec eux, de peur de mettre leurs proches en danger. Ils n’ont gardé qu’une théière. »
Une théière est quelque chose de petite, facilement transportable et pratique, même un héritage qui pourrait rappeler de l’histoire familiale. Dans la photo, Meriam la tient à la main tendrement, comme elle est le dernier objet de chez elle, la seule chose elle pourrait garder sans peur de menacer la vie de sa famille. Un objet seul comme celui porte de valeur pas quantifiable ; la touche est une façon de se transporter aux souvenirs, de se rappeler qu’une réalité disparue a, en fait, existé et duré. Les objets résistent le changement du temps ; ils aident à marquer des époques passées et la vie qui continue.
L’individu peut porter avec lui seulement ce qu’il peut en supporter le poids. Dans Harragas, on voit que les brûleurs doivent penser aux techniques adroits pour supporter le peu qu’il peut envelopper avec du film étirable, étant seulement un sac de vêtements pour assumer une nouvelle identité en Espagne, mais en vain. De l’autre côté, les objets du pays natal doivent être oubliés. Pour Amedeo de Choc des civilisations Piazza Vittorio, le passé « est comme un volcan qui dort » (Lakhous, 114), comme « les gens heureux n’ont ni âge ni mémoire, ils n’ont pas besoin du passé » (Lakhous, 120). Un personnage comme Amedeo représente quelqu’un qui cherche d’un tout nouveau début après des tragédies de sa vie passée à l’Algérie ; comme il adopte l’identité d’Amedeo l’Italien, il choisit de renier sa passé et sa culture pour vivre au moment « comme un nouveau-né [qui a] besoin de lait tous les jours », soit d’apprendre de la langue italienne ou d’aider et de servir des autres (Lakhous 119).
Les objets qu’on garde, ou l’absence de ceux-ci, réaffirment alors ce dont le possesseur veut se rappeler et ce qu’il veut devenir ou oublier.