La langue et les mots, le pouvoir de l'expression
Les affaires et le corps sont des entités physiques qui transmettent extérieurement l’identité, ils sont tous visibles. Une autre entité que l’individu possède, la langue ou les mots, est quelque chose d’abstrait mais qui aussi le permet de traverser et créer la vie pour soi-même. Quand on n’a rien de physique à prouver ou corroborer son identité aux autres, le mot est tout ce qui reste. Ce qui importe est s’il y a quelqu’un à en entendre : comment peut-on garantir que quelqu’un écoutera ?
C Politique est une émission de télévision française qui concerne la politique française. Cette extrait a été tourné en octobre 2017 un an après le démantèlement de la jungle de Calais et se concentre sur la question de migrants mineurs. Entre 0 :59-3 :47, on voit que les mineurs doivent prouver leur âge par des entretiens qui tente à extraire des détails de leurs jeunes vies. Après ces entretiens avec des éducateurs, c’est à l’État de déterminer s’ils sont éligibles de recevoir le statut de protection des enfants « heureusement protecteur ». Pour durer ces entretiens, ils doivent raconter des « bons souvenirs », soit « quelque chose de positive de [la] vie au [pays natal] » soit un souvenir de la famille. Ces questions sont destinées à « voir un discours [assez stéréotypés de certains jeunes] un peu plus authentique ». Dans ce moment, les migrants n’ont pas d’autre option que d’utiliser leurs mots : autrement dit, la parole porte l’opportunité de survivre. Un de ces migrants parle à voix doux, « tremblant » son bon souvenir de marcher à l’école avec son père ; s’il pourrait téléphoner à sa mère, il aimerait lui dire « que ma maman me manque trop… je lui dirais de ne pas s’inquiéter. » Pour ces enfants, la raconte honnête de tous ce qu’ils connaissent est l’instrument ultime pour s’accrocher à leur identité.
Parmi les grands thèmes de ce cours est la diffusion des paroles, des histoires des individus souvent incapables de se défendre et mal-représentés. La manière par laquelle on comprend les migrants et les réfugiés fait trop facile pour les lecteurs d’englober l’expérience migratoire. Tandis qu’il est important de hausser du savoir du trajet des millions des migrants, il est également impératif de reconnaître l’individualité du chacun. à ce stade de la nuit de Maylis de Kerangal tente à faire penser ses lecteurs à la réalité des migrants, que même la mer où nombreux de personnes ont noyé « n’est pas un non-lieu » mais plutôt « une chose que tu devrais savoir » (de Kerangal, 64). De la perspective d’une Européenne qui entend au radio du chavirement près de Lampedusa, elle révèle l’urgence avec laquelle le monde doit faire attention à la souffrance de nos pairs échappant la guerre. Cet œuvre est complété par Bienvenue à Calais, qui offre plusieurs petites anecdotes émouvant des individus qui sont passés par le jungle. Du jeune qui a survécu son frère mort au mer à l’avocat syrienne qui échappe Daesh pour peur d’être femme travaillant à la petite Irakienne qui dessine ces souvenirs de son environnement de barbelés, chaque expérience reste unique et mérite à être entendu pour que la compréhension globale peut s’approfondir (Bienvenue à Calais, 24-25). Mohamed Choukri aussi démontre la puissance de la parole avec son autobiographie Le Pain nu. Après une enfance tumultueuse voyageant entre plusieurs villes et travaux au Maroc et en Algérie, il s’est fait entendu en allant à l’école pour apprendre lire et écrire en dépit de son fond comme « [un gars] seul et pauvres » (Choukri, 159). Même si Mohamed croit à l’âge de vingt qu’il a déjà commis des péchés et qu’il ne peut pas « espérer être un ange » comme les enfants défunts, il a profité de la capacité apprise de s’exprimer, se libérer et fait connaître l’expérience d’une vie facile à ignorer sans ces paroles (Choukri, 161).