Conclusion

En conclusion, les trois exemples présentés ici, ainsi que les travaux cités, illustrent des différentes stratégies pour raconter les histoires complexes des réfugiés et des migrants. La photographie montrait une représentation de réfugiés en tant que victimes « impuissantes »; la publicité décrivait une réfugiée comme un « super-héros » idéalisé; et le dernier exemple de l'exposition des photos démontrait une approche centrée sur les réfugiés et les migrants comme les raconteurs de leurs propres histoires. Chacun de ces exemples présente des avantages et des inconvénients, et comme les consommateurs de ces médias, on doit questionner leurs sources et nos propres méthodes d'engagement. La déshumanisation et l’humanisation ne sont pas seulement des procédés artistiques ou littéraires : lorsque nous permettons ou participons à la déshumanisation des réfugiés et des migrants, des actions contres eux peuvent être légitimées et avoir des effets très réels. Notamment, la migration est l’une des expériences les plus humaines, qui a dépassé le temps et le lieu. Comme les raconteurs et les consommateurs des histoires, on doit éviter le positionnement d'un « autre » et se concentrer sur la construction d'un dialogue de respect mutuel qui élève les voix marginalisées et crée une empathie pour notre humanité commune.

Conclusion