En conclusion
En regardant ces objets, on voit l’importance de l’art en racontant les histoires et les souffrances des migrants. Les œuvres d’art évoquent les émotions importantes pour entendre les voix des migrants. À travers ces œuvres, on voit leurs luttes avec l’identité, le territoire et l’appartenance ainsi qu’avec leur traversée et migration. Ces œuvres sont frappantes et puissantes pour qu’on puisse se réveiller de notre inaction. Hannah Arendt, philosophe et écrivaine, a développé une idée dans son œuvre Eichmann à Jérusalem qui s’appelle « la banalité du mal ». Le concept est que la violence peut se cacher dans les habitudes banales. L’idée est très importante car elle veut dire qu’on peut contribuer à la violence sans penser. En étant ignorant aux problèmes qui nous entourent, on devient complice dans une société qui contribue à la marginalisation et au dénuement des êtres humains. Les expériences qu’on a dans nos vies ne sont pas tous les mêmes. Il y a une différence de puissance entre les pays occidentaux et le reste du monde. Amin Maalouf explique qu’aujourd’hui « toute modernisation est désormais occidentalisation » (Maalouf, 83). Il y a une puissance dominante sentie par les peuples occidentaux sur les autres. Maalouf continue en disant que, « cette réalité n’est pas vécue de la même manière par ceux qui sont nés au sein de la civilisation dominante et par ceux qui sont nés en dehors » (Maalouf, 84). La nécessité des œuvres d’art comme montrées dans cette composition est pour sensibiliser les ignorants qui ne connaissent qu’une vie de dominance et de privilège. Il faut se réveiller aux problèmes qui existent dans notre monde. Il faut entendre les voix des migrants et des refugiés car, malgré que leurs identités ou la propriétaire de la territoire où ils cherchent de la refuge, nous avons tous une appartenance à l’humanité.