Sénégal Fast Food
Cette chanson est par Amadou et Miriam, un group musicale marié qui vient du Mali. Les deux sont aveugles, ils se rencontrent pendent ses études à l’Union Malienne des Aveugles. Vers leur musique, ils commentent souvent sur des thèmes comme l’oppression politique la migration, la liberté, et les frontières. Cette chanson, Sénégal Fast Food, nous montre bien comment les frontières légales font dommage sur l’esprit et l’âme des gens plein d’espoir.
Dans beaucoup d’œuvres que nous avons lu, il y a l’idée d’un paradis de l’autre côté d’une frontière ou barrière. Une mentalité d’une terre promise peut-être, dans laquelle le manque total des opportunités plante l’idée du paradis dans l’esprit. Amadou et Miriam chantent, « Il est minuit à Tokyo / Il est cinq heures au Mali » et puis ils demandent, « Quelle heure est-il au Paradis ? » Il semble qu’ils tournent en ridicule un peu cette notion de paradis en Europe, aux États-Unis ou autres parts. Le paradis n’existe pas. Au même temps, cependant, ils rendent hommage à ce qui croise les frontières pour chercher une vie meilleure. Ils évoquent un sentiment similaire de ceux qui sont rappeler par le roman Cannibales qui raconte l’histoire de quelques migrants en attendant de départir pour l’Espagne sur une plage marocaine. Près de début, l’écrivain, Mahi Binebine, nous montre la vision des migrants de l’Europe comme El Dorado vers le narrateur, Azzouz, qui décrit Paris comme une oasis dans le désert : « Dix longues années de bonheur. Paris la belle ! Paris la mystérieuse ! Paris qui sonnait à nos oreilles de Bédouins comme une promesse de Paradis ! » (26). Alors selon eux, le paradis reste à l’autre côté de la frontière méditerranée, mais au même temps, on sait que cette frontière est parmi les plus dangereuses.
La mer Méditerranée présente une barrière bien formidable à cause de sa taille physique. Autrefois, il y a des autre frontières et barrières qui sont formidable pour des raisons légales, culturelles, même psychologiques. Au milieu de leur chanson, Amadou et Miriam commencent à chanter en Wolof, la langue nationale du Sénégal. Ils chantent :
Nous qui quittons nos pays / Il ne faut pas que les enfants du pays nous oublient / Nous qui sommes dans cette chose / Chose là aucun de nous ne saurait la nommer / Nous qui sommes dans des pays lointains / Il ne faut pas que les enfants du pays nous oublient
Alors, Ils commentent sur l’importance de mémoire, comment les frontières et le distance impactent les liens mentaux du pays. Ils s’inquiètent pour la mémoire des enfants dont un parent était parti pour gagner de l’argent pour la famille, et qui, pour des raisons légales ou monétaire, ne peuvent pas retourner, une situation très commune. Le film La Traversée documente le ferry entre Marseille et Alger très peuplé avec des algériens qui travaillent en France. Beaucoup parmi eux ont du mal avec l’identité rêvé entre les deux côtés. Ils ont des enfants vivant en France qui ont oublié leur identité algérienne, mais quelques ont des familles en Algérie qui ont un grand manque d’opportunité. Donc, les frontières mêmes des frontières dont le croisement est possible peuvent déranger les identités et les mémoires. Au début du film, on est montré un vielle homme qui est obligé de vivre en France six mois par année pour gagner sa retraite. La reste de l’année il vit en Algérie. Cet exemple rappelle une ligne de la chanson : « Le visa au consulat / Numéro 39, y’attends y’attends / À l’état civil déjà l’an 2000, déjà 2000 ans au Manhattan fast-food Dakar Sénégal cinéma le Paris ». Ils expriment comment les systèmes légaux et des institutions non fonctionnaire peuvent aussi former des frontières.