Entre les fissures : le fossé entre les obligations éthiques et juridiques des gouvernements envers les migrants

Le 12 juin 2018, le navire Aquarius – un navire de sauvetage affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF) – a été détourné d’un port italien avec 629 migrants à bord.[1] Ces migrants, parmi lesquels il y avaient sept femmes enceintes et 123 mineurs non accompagnés, étaient effectivement bloqués en mer jusqu’au moment où l’Espagne propose finalement de les accepter.[2] Même à ce moment là, leur voyage n’était pas complet ; après trois jours de voyage supplémentaires, les migrants pourraient finalement débarquer du navire. Les réponses de plusieurs pays européens à cette situation exposent les lacunes – soit accidentelles, soit intentionnelles – qui existent dans les réponses des gouvernements européens aux migrants qui cherchent à entrer en Europe. Alors, comment ces lacunes se manifestent-elles, et quelles sont les conséquences de l’incapacité des pays à réagir de manière appropriée aux vagues de migration ?



[1] « Polémique en Europe après le refus de l’Italie d’accueillir les 629 migrants bloqués à bord de l’Aquarius. » Jeune Afrique. 12 juin 2018. Accédé le 25 mars 2019. https://www.jeuneafrique.com/576640/societe/polemique-en-europe-apres-le-refus-de-litalie-daccueillir-les-629-migrants-bloques-a-bord-de-laquarius/.

[2] Ibid.

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