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Ce qu'emporte le migrant, ce qui permet la conservation de l'identité

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Quand l’individu arrive au moment où il faut quitter la maison et le pays natal, qu’est-ce qu’il emporte avec lui ? Qu’est-ce qu’il peut emporter avec lui, qu’est-ce qui est laissé ? Parmi ce cours, il était question de l’identité des migrants et des réfugiés. Comme Amin Maalouf a écrit, l’identité « ne se compartimente pas », c’est-à-dire qu’elle est complexe et entière pour chaque individu (Maalouf, 8). L’identité est formée par plusieurs variables—la religion, la culture du pays natal, la langue, la race, la classe sociale, par exemple—et il est difficile de « vivre pleinement » quand ces appartenances sont en contradiction avec l’un l’autre ou avec l’espace loin de chez lui que l’individu occupe (Maalouf, 9). Alors, l’identité est quelque chose d’abstrait qui pourrait être représentée et observée dans les choses auxquelles l’individu tient. Une des luttes principales du migrant, ou un individu bougeant d’un lieu à un autre pour les raisons variables, ainsi que du réfugié, celui qui a été forcé à sortir de chez lui pour peur de la persécution, la guerre ou le désastre, est donc la question de comment ils peuvent expriment leurs identités.

En traversant les frontières géographiques, politiques et sociales en cherchant de la nouvelle vie, le migrant et le réfugié font face aux grands défis à leurs identités. Cette collection se concentre aux affaires des migrants et des réfugiés pour analyser à quoi ils ont la capacité de conserver pendant le trajet éprouvant. Ce sont des affaires physiques ainsi qu’internes, des exemples de comment l’individu peut représenter son identité et en rester fier. On va aborder à la question : malgré toutes les conditions, en quoi les affaires permettent le migrant et le réfugié à s’accrocher à l’identité ?

Multiples frontières : Les effets des migrations humaines

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       Les êtres humains ont participé à des migrations autour du monde, pour plusieurs raisons, depuis des centaines d’années. Aujourd’hui, on continue à voir les effets des migrations globales, surtout dans l’espace géopolitique entre l’Afrique, le Moyen Orient et l’Europe. Souvent, les migrants viennent du sud et ils voyagent au nord, un processus qui aggrave les préjugés et les conceptions du nord comme centre du progrès et du développement. Quelle que soit la raison pour le mouvement, les migrants font face à des frontières physiques, naturelles et géographiques, ainsi qu’à des barrières sociales, politiques et économiques, qu’ils doivent traverser pour pouvoir accéder à un nouveau continent et à une nouvelle vie. Comment se manifestent ces barrières à l’opportunité et à la sécurité ? En quoi les images peuvent-elles contribuer à un récit qui exprimera les expériences des migrants d’une manière authentique, sans parler pour eux ? En utilisant trois images différentes - une qui est académique, une qui est journalistique et une qui est artistique - on analysera les efforts de migration en mer et par la voie terrestre, les raisons pour la migration, les conséquences de la migration clandestine, les réponses politiques des pays en Europe et l’extrémité de l’effort de survie démontrée par les migrants dans des situations dangereuses où il y a un manque de ressources et où ils risquent la vie et la santé pour toucher un meilleur avenir.

 

Exhibit by Samantha V. S. A collaboration of Tisch Library, Tufts Technology Services, and students in French 192, taught by Professor Mona El Khoury at Tufts University, Spring 2019.

Copyright: Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International

 

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Murs construits et déconstruits

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Introduction
Après la chute du mur de Berlin 1989, nous croyions que l’époque des murs et des barrières s’était terminée. Pourtant depuis 2000, ils se multiplient de nouveau partout dont le mur de séparation en Israël, les murs entre les États-Unis et le Mexique, et les barrières anti-migratoires en Espagne, en France, et aux pays balkaniques. Comme le mur de Berlin ces murs modernes sont érigés pour empêcher la migration d’un pays à l’autre. Cette archive virtuelle recueille des objets pertinents à la conceptualisation des murs dans nos sociétés: comment ils sont imaginés, leurs fonctions et les moyens pour les surmonter.

Conclusion
Le mur est souvent conceptualisé de deux manières aux antipods, à la fois comme protection et prison. Cette archive sert d’approfondir notre compréhension de cette conception double. Dans le communiqué des gouvernements français et britannique se voit la peu d’importance accordée à la voix de migrants dans la construction d’un mur par rapport à celles des citoyens. On y voit aussi « la banalité de mal » d’Arendt. Puis, le deuxième et troisième objets ont montré le fonctionnement de ces murs et comment ils créent des états d’exception, le panoptisme et une hétérotopie. Finalement, le graffiti de Banksy sur le mur de séparation en Palestine fait preuve des tentatives de déconstruire mentalement les murs à travers l’art. Les parallèles entre cette démarche et celle de l’éducation évoquée dans les livres de Choukri et Binibine ont été notés aussi. Les murs existent depuis l’aube des civilisations, mais avec l’évolution de nos sociétés les murs et le moyen dont ils sont conceptualisé a lui aussi beaucoup changé.

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