Migrants: Ceuta et Melilla

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Un certain nombre de migrants qui essayant d'entrer dans l'enclave espagnole de Melilla. 

 

Réfugiés étant traité à la Croix-Rouge à Ceuta.

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Ces deux images viennent d'un article intitulé "En route to Europe, refugees might head to Morocco" dans la publication Deutsche Welle. L'image en haut dépeint un certain nombre de migrants qui essayant d'entrer dans l'enclave espagnole de Melilla. Ci-dessous est une image de réfugiés étant traité à la Croix-Rouge à Ceuta. Melilla et Ceuta sont les enclaves espagnoles qui sont entourées par le territoire Marocain. Les deux sont des villes portuaires sur la mer méditerranée, et puisque tous les deux sont revendiqués par l'Espagne, ils sont considérés comme des parties de l'Union européenne. Tous les deux sont aussi énormément des destinations attractives pour les réfugiés qui cherchent l'asile en Europe, parce que là-bas ils peuvent profiter des mêmes avantages qu’en Europe continentale sans nécessiter de faire le voyage périlleux à travers la Méditerranée. Comme les nombres croissant des migrants sont campés dans les forêts de Belyounech, préparant à se précipiter la frontière militarisée entouré d'une clôture les espoirs d'asile accordé en Europe, des histoires et les images de tels réfugiés ont été de plus en plus publiés dans des médias par des articles comme celui-ci. Ce genre de média crée une autre caractérisation des migrants d'origines subsahariennes au Maroc : qu'ils sont des envahisseurs. Un article de Fox News[1] a décrit le phénomène, concluant que “Spain's two North African enclaves of Melilla and Ceuta are particularly vulnerable and have had repeated attacks by hundreds of immigrants this spring." Cette représentation est problématique parce qu'elle ignore la détresse de ces réfugiés qui est au cœur de tout. Plutôt que considérer pourquoi ils ont pris la décision de se déraciner de leurs maisons et s'engager dans un voyage incroyablement difficile, dangereux, ce récit rend cette population comme une menace au monde occidental. De cette façon, des sociétés occidentales peuvent s'exonérer de la responsabilité, et la laisser entièrement aux pieds de ces individus sans considérer le système néolibéral et le capitalisme mondial et la gestion désastreuse de la décolonisation qui engendre en permanence la corruption des dirigeants africains qui a créé cette tragédie. Ceci est notable parce que c’est ces pays qui ont créé et ont promu ce système dans leur propre intérêt en premier lieu.

 

Les Africains Subsahariens dans et autour de la Méditerranée sont représentés comme des migrants économiques ou des réfugiés de guerre qui feront quoi que ce soit d’arriver en Europe et échapper aux horreurs incompréhensibles de leurs circonstances d'origine. Ils sont en grande partie vus comme transitoires dans l’Afrique du Nord - ils ne sont ni à la maison ni où on s’attend à eux vouloir finir. Ainsi, les sous-sahariens en Afrique du Nord sont considérés cyniquement par les médias européens et nord-africains qui représentent les motivations de ce groupe comme suspect. Dans les photos, plusieurs hommes essayent de monter la une barrière grande (et évidement dangereuse). Cette barrière est une manifestation physique de cette mentalité dans laquelle le territoire européen est protégé contre ces envahisseurs. L'Espagne fait de son mieux pour empêcher et dissuader ces populations de passer sa frontière, mais dans la deuxième image nous voyons comment c'est une question morale compliquée. Malgré ce blocus efficace de migration, les migrants sont simultanément traités s'ils arrivent en Espagne. En substance, sous cet ensemble absurde de motivations, si les migrants peuvent surmonter les défis placés devant eux par le gouvernement espagnol, la société espagnole est forcée de les accueillir. Ceci reflète une compréhension occidentale générale de cette population itinérante qui les laisse de côté comme extrêmement défavorisé et indigent. Tandis qu'ils peuvent recevoir l'aide à petite échelle à la frontière, l'Occident rejette fermement n'importe quelle responsabilité de fournir n'importe quelle aide significative même s’ils sont complices dans le grand problème en premier lieu. Comme Benjamin Stora écrite dans "La guerre d'Algérie dans les mémoires françaises: Violence d'une mémoire de revanche," les français ont considérés les migrants comme "une race barbare, déjà pourvue d'une demi-civilisation, d'un état social a peu près régulier, de mœurs consacrées par une tradition solide, d'une religion profondément enracinée, ne peut plus être soumise aux même procèdes qu'une race voisine a l’état sauvage." C’est ces mêmes idées intolérantes qui sont la fondation idéologique pour un rejet de gens désespérés qui est dépourvu de moralité. Même, cependant c’est évident que les idées de Michel Agier par rapport à la solidarité avec les migrants sont également sont présents. Les ONG comme le Croix-Rouge à Ceuta sont des manifestations de cette humanité, parce qu’ils aident la population qui arrive en France avec les dons privés des citoyens.



[1] http://www.foxnews.com/world/2014/05/01/700-african-migrants-rush-spain-border-in-north-african-enclave-melilla-140.html