"Le problème de l'immigration n'est pas celui qui est présenté par Madame Le Pen" assène Macron

“Nous devons gérer la délivrance des titres [de séjour] ... le problème de l’immigration, c’est loin des caricatures de Marine le Pen. Il n’y a pas une flambée de titres de séjour qu’on donne - il y a simplement des règles qui doivent être plus efficaces.” -Emmanuel Macron, 2017

Macron fait une critique directe du discours du Front National, qui aborde la question de l’immigration comme si on peut la résoudre avec les mesures “zéro - tolérance.” Mais cette position est aussi difficile, parce qu’il ne pose pas beaucoup de solutions réelles pour le problème des noyades et de cette crise humanitaire de l’immigration clandestine. La solution chez Macron, c’est de rendre le système bureaucratique plus efficace ; cependant, la crise humanitaire est toujours réelle. Le manque de solution, même au pays d’origine, rend plus difficile le travail des ONGs et permet à Marine le Pen de prendre la parole en dénonçant l’immigration comme un monstre qui détruit la stabilité européenne. Les affiches choquantes du Front National ont du pouvoir précisément parce qu’il reste de l’inactivité au plan de l’immigration au niveau administrative.

Le 23 avril 2018, Emmanuel Macron a soutenu une loi controversée qui était approuvé par l’Assemblé Nationale – la loi va accélérer le procès de qualifier pour l’asile politique en France, et elle va mandater une peine de prison qui va durer à mois 365 jours pour des migrants clandestins en France.[1] Il fait face aux critiques de l’extrême droite (particulièrement les représentants du Front National) et de la gauche ; le Front National croit que la loi est trop relaxe, qu’elle permet les immigrés à trouver de la citoyenneté. De la gauche, il y a ceux qui critique la loi pour la raison qu’elle est trop stricte pour les migrants qui viennent sans papiers en France, et qu’ils ne vont pas avoir du temps de présenter leurs applications de l’asile.[2]

Macron a dit qu’il reste essentiel que la loi soit « plus efficace » et « plus humaine en sachant être à la hauteur de nos principes. » On doit voir si la loi va devenir plus efficace, mais il y a des questions sur l’idée qu’elle est « plus humaine. » La conséquence de rendre plus court le temps qu’on a pour prendre une application de l’asile, ce n’est pas claire. Pour les migrants qui essayent d’obtenir l’Europe à Lampedusa en 2001 étaient incertains de survivre, bien moins qu’ils auront le temps de trouver des papiers pour l’immigration légale. Ils sont couverts de la nuit d’esprit et de l’espoir, comme Karengal explique, et la Lumière des pays d’accueil n’est ni efficace ni physiquement possible à obtenir. L'hypocrisie de l'Occident, c'est de promulguer des lois qui prétendent d'être "égalitaire" et "juste," mais au même temps on voit que les populations marginalisées n'ont pas les privilèges de la population majoritaire du pays. En conclusion, les immigrés méritent une loi de l’immigration qui est consciente des limites de leur situation et qui donnent plus de temps à demander de l’asile en France sans être détenu par le gouvernement français.