Immigration: Marine le Pen à Lampedusa
Marine le Pen et les dirigeants du Front National ont créé une idéologie autour de leur conviction que l’immigration (clandestine et légale) est fondamentalement négative pour la santé économique de l’Hexagone. En 2011, après les noyades à Lampedusa, elle insiste que l’Europe, et la France en particulier, n’a pas les ressources financières ou humanitaires pour accueillir les milliers de migrants qui arrivent chaque année sur les côtes méditerranéennes des pays européens.
“Nous ne pouvons pas...assumer - en plus d’une immigration légale qui est déjà très importante - je parle d’une immigration supplémentaire, sauf à ce que tout le monde se noie...ce que ni sera un bénéfice pour personne.” Marine Le Pen, Lampedusa, 2011.
Marine le Pen dit qu’on risque d’ajouter “la pauvreté à la pauvreté, le désordre au désordre,” avec l’immigration clandestine, qui renforce l’opinion que l’immigration a des conséquences immédiates sur le chômage pour les citoyens français qui cherchent un emploi. En fait, selon une étude font par des professeurs à l’Université de Lorraine en 2013, il existe une corrélation négative entre l’immigration et le chômage. Après des vagues d’immigration que la France avait depuis 1914, l’influx des travailleurs et consommateurs nouveaux était suivi par la croissance financière dans les années suivantes.[1]
Le discours du Marine le Pen à propos de Lampedusa est particulièrement intéressant quand on le compare au récit de l’œuvre à ce stade de la nuit de Maylis Kerangal. Dans ce livre, on peut voir une compassion vraiment existentielle malgré l’absence d’une contribution directe des immigrés. Dans l’entrevue de Marine Le Pen, elle ne donne pas non plus le récit aux immigrés, mais il y a un manque de la compassion complet dans son échange avec le rapporteur. Comme Kerangal écrit dans son livre, il existe aussi une discours politique qui sépare les faits avec les émotions qui l’entourent. Quand la narratrice explique ses pensées sur l’hospitalité, elle comprend l’hypocrisie de ceux qui prétend d’avoir de l’hospitalité « culturelle » mais qui faisant aussi des choix spécifiques de qui ils peuvent accueillir et de ce qui ne sont pas vraiment « bienvenue ».
En 2018, Marine le Pen continue la critique des lois sur l’immigration en France. Dans une tirade du Twitter le 17 avril 2018, elle demande la suppression immédiate du “droit du sol” et l’expulsion immédiate (sans aucune excuse) de milliers d’immigrés clandestins qui vivent en France[2]. Comme le récit populiste des mouvements de l’extrême droite partout à l’Occident, ce discours continue à arrêter la conversation qu’on doit avoir s’il y a aura des vraies solutions du problème de l’immigration. Comme il est dit aussi dans le film « Welcome » de Philippe Loriet, les obstacles légales que l’administration française construit ne simplifie pas du tout la situation de crise parmi les populations des immigrés en France. En revanche, les idées du Front National existe contre l’esprit de « l’hospitalité » et « lumière » que la France prétend de défendre.