Par Rapport à l'Européen

EUROPEAN-PROGRAMME-FOR-MIGRATION-_-1024x768.jpg

Cette image est une des représentations des Européens à propos de la mer Méditerranée et des immigrants qui essaient de la traverser. Pour les Européens, le Méditerranée est une barrière et un défi pour ce qui veulent immigrer dans leur pays. En plus de profondeur, cette photo démontre le manque de certitude de réussir au trajet quand un immigrant essaie de traverser. Finalement, la photo présente une profonde déconnexion entre l’immigrant et l’Européen.

 

Ce graffiti démontre que la traversée est surtout un défi car elle est représentée par un jeu de bataille navale où les Européens tiennent tout le pouvoir. Dans le graffiti, les gouvernements ou citoyens Européens attaquent les bateaux d’immigrants qui essaient de traverser la mer. Cela pourrait symboliser plusieurs choses ; d’une part, cela pourrait symboliser littéralement les petits bateaux qui coulent en traversant mais d’autre part, cela pourrait symboliser l’arrivée de l’immigrant en Europe. Dès le début de son trajet, il fait face à beaucoup d’obstacles. On pourrait parler des conditions horribles sur les bateaux minuscules que beaucoup utilisent pour traverser. On pourrait parler de l’attitude péjoratif des citoyens européens : les arrêts de police qui sont plus fréquents pour divers migrants. On pourrait même parler des camps de migrants à travers l’Europe qui sont dans des conditions horribles. Du coup, c’est surtout clair que le migrant est désavantagé d’une manière délibérée par l’Européen, que ce soit de la part du gouvernement ou du citoyen régulier.

 

Aussi, la photo présente l’observateur que le défi de faire et réussir la traversée est basé entièrement sur le hasard. En observant le jeu de bataille navale, on peut observer que l’enfant ne coule pas tous les bateaux. En réalité, il rate plusieurs tires. Cela met en avant l’idée que la réussite du migrant à atteindre l’Europe est surtout lié au hasard.

 

Un thème final qui est mis en avant par la photo est le manque de connexion entre l’Européen moyen et le migrant. Ce qui est important est le fait que l’enfant, qui représente les citoyens européens, est en train de jouer à un jeu vidéo qui détruit des bateaux plein d’immigrants. Cela montre une déconnexion entre l’Européen et l’immigrant. L’Européen se voit comme plus important et donc a le droit de stopper l’immigration. De plus, l’Européen n’est jamais face à face aux défis d’un immigrant car l’Européen les voit seulement derrière la télévision. Par conséquent, c’est compréhensible que l’Européen voie les immigrants comme des statistiques sans essayer de découvrir leur histoire ou leurs épreuves.

 

Cette déconnexion est quelque chose qui est répandue à travers l’Europe et est démontré par l’écrivain Maylis de Kerangal dans A ce Stade de la Nuit. L’histoire se passe au cours d’une nuit blanche et commence quand un Européen de l’île de Lampedusa entend des nouvelles d’un naufrage sur la radio : « un bateau venu de Libye, charge de plus de cinq cents migrants, a fait naufrage ce matin « (Kerangal 2). Ce qui est très important est le fait que la perspective du migrant n’ai jamais mis en avant au cours du livre. On n’entend pas leur voix et on ne les voit pas. Leur seule mention est sur la radio. Du coup, ce livre montre implicitement la déconnexion entre l’immigrant et l’européen, qui est aussi démontré dans l’image.

 

En conclusion, cette image démontre plusieurs idées de la perspective de l’Européen moyen. Elle démontre le parcours que chaque immigrant doit traverser et que ce parcours a été conçu par des Européens. En plus, elle montre que le parcours élimine de nombreux migrants sans aucun critère, juste le hasard. Au final, la photo montre que l’Européen ne peut pas emphatiser avec le migrant.

Par Rapport à l'Européen