L'origine de l'identité, comment est-elle construite?
Dublin Core
Title
L'origine de l'identité, comment est-elle construite?
Subject
Image 2
Description
Bien que les immigrants émigrent de leurs pays d’origine pour avoir plus de liberté, la liberté d’avoir leur propre identité est souvent limitée par la société d’accueil. L'identité peut venir de plusieurs sources : un pays ou un territoire comme l’Algérie ou la Palestine, une religion, mais aussi les regards des autres. Pour les réfugiés, ils s'identifient souvent à un pays ou territoire, pour les pratiquants, la religion est une identité principale, mais pour les immigrants qui restent longtemps dans un pays, la façon dont les locaux les regardent peut jouer un rôle contraignant dans leur perception d'identité, ce que je considère le plus problématique dans la construction de l’identité.
Dans Les identités meurtrières, Malouf parle des gens qui ont une vue très étroite, qui pense « qu’il y avait une seule appartenance majeure, tellement supérieure...qu’on pouvait légitimement l’appeler « identité » » (19). Ces gens-là obligent ceux qui ont des identités multifacettes, par exemple les migrants et surtout leurs enfants, à choisir qu’une seule identité pour les étiqueter. Quand ils forcent une identité sur les gens, ils leur refusent la liberté d’avoir une identité unique et ils risquent un effet Pygmalion : les migrants internalisent la perception des autres, même si ce n’est pas comment ils s’identifient. Maalouf parle de ce phénomène : « on a souvent tendance à se reconnaitre, d’ailleurs, dans son appartenance la plus attaquée ; parfois, quand on ne se sent pas la force de la défendre, on la dissimule, alors elle reste au fond de soi-même. » (34) La vraie identité commence à mourir et devenir déformée quand ce n’est pas l’individu soi-même qui se définit, mais des autres qui lui donne une identité simpliste et inexacte. Le résultat est quelqu’un qui ne se sent ni complétement de sa culture d’origine mais ni complétement intégré dans la société d’accueil, et c’est pourquoi « quiconque revendique une identité plus complexe se retrouve marginalisé » (9). La seule solution au problème de l’identité forcée, c’est simplement qu’il faut que les gens s’ouvrent à accepter la complexité de l’identité. Comme Maalouf constate, « c’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer » (29), mais malheureusement, on n’arrive pas encore à les libérer.
Les identités meurtrières essaie d’expliquer pourquoi certains commettent des actes violentes au nom de l’identité. Quand les gens sont forcés à choisir un seul aspect de leur identité ou quand les gens sont obligés à accepter l’identité qui est imposée, un conflit interne se manifeste. Dans la société, ils sont coincés dans un seul trait comme la religion ou l’ethnicité, et ils sont marginalisés à cause de ces traits. La marginalisation en combinaison avec cette vue étroite de l’identité rend plus facile le recrutement des terroristes. Les organisations terroristes utilisent la vue rigide de l’identité pour construire une distinction claire et insurmontable de « l’Un » et « l’Autre » par l’ethnicité ou par la religion, et ils se font ennemie de « l’Autre ». Les attaques d’attentats avec beaucoup de morts sont commises, ce qui explique le mot « meurtrières » dans le titre.
Dans Les identités meurtrières, Malouf parle des gens qui ont une vue très étroite, qui pense « qu’il y avait une seule appartenance majeure, tellement supérieure...qu’on pouvait légitimement l’appeler « identité » » (19). Ces gens-là obligent ceux qui ont des identités multifacettes, par exemple les migrants et surtout leurs enfants, à choisir qu’une seule identité pour les étiqueter. Quand ils forcent une identité sur les gens, ils leur refusent la liberté d’avoir une identité unique et ils risquent un effet Pygmalion : les migrants internalisent la perception des autres, même si ce n’est pas comment ils s’identifient. Maalouf parle de ce phénomène : « on a souvent tendance à se reconnaitre, d’ailleurs, dans son appartenance la plus attaquée ; parfois, quand on ne se sent pas la force de la défendre, on la dissimule, alors elle reste au fond de soi-même. » (34) La vraie identité commence à mourir et devenir déformée quand ce n’est pas l’individu soi-même qui se définit, mais des autres qui lui donne une identité simpliste et inexacte. Le résultat est quelqu’un qui ne se sent ni complétement de sa culture d’origine mais ni complétement intégré dans la société d’accueil, et c’est pourquoi « quiconque revendique une identité plus complexe se retrouve marginalisé » (9). La seule solution au problème de l’identité forcée, c’est simplement qu’il faut que les gens s’ouvrent à accepter la complexité de l’identité. Comme Maalouf constate, « c’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer » (29), mais malheureusement, on n’arrive pas encore à les libérer.
Les identités meurtrières essaie d’expliquer pourquoi certains commettent des actes violentes au nom de l’identité. Quand les gens sont forcés à choisir un seul aspect de leur identité ou quand les gens sont obligés à accepter l’identité qui est imposée, un conflit interne se manifeste. Dans la société, ils sont coincés dans un seul trait comme la religion ou l’ethnicité, et ils sont marginalisés à cause de ces traits. La marginalisation en combinaison avec cette vue étroite de l’identité rend plus facile le recrutement des terroristes. Les organisations terroristes utilisent la vue rigide de l’identité pour construire une distinction claire et insurmontable de « l’Un » et « l’Autre » par l’ethnicité ou par la religion, et ils se font ennemie de « l’Autre ». Les attaques d’attentats avec beaucoup de morts sont commises, ce qui explique le mot « meurtrières » dans le titre.
Creator
Thomas Plassmann (Allemagne)
Source
https://www.pinterest.fr/pin/330662797620543901/
Publisher
Tisch Library and Tufts Technology Services.
Format
Image/JPEG
Language
FR
Type
Image
Collection
Citation
Thomas Plassmann (Allemagne), “L'origine de l'identité, comment est-elle construite?,” Tufts Libraries Omeka, accessed November 21, 2024, https://omeka.library.tufts.edu/items/show/611.