L'introduction
Le vidéo en haut esest inspirée par une lettre anonyme qui est apparue sur internet, prétendument trouvée sur le corps d’un migrant qui s’est noyé en essayant de traverser la Méditerranée. On ne connait pas le vrai contexte de la lettre, mais la situation qu’elle décrit est surement réelle.
Par contre, en bas on voit le discours européen dominant.
On voit des corps et des groupes de migrants, non pas des individus. Il y a une seule interview avec un migrant, qu’on ne comprend presque pas et dont il n’y a aucune information de plus que son nom et le fait qu’il est « migrant ». Les autres migrants sont montrés complétement désespérés, en larmes à la frontière.
Ceci est le récit médiatique général en Europe. Il n’y ni dignité ni individualité, et ils restent des masses anonymes, des nombres, définis par leur relation à l’Europe. Si peut être les dangers de la mer sont inclus (définis par le nombre des morts), le chemin avant le passage à l’Europe n’est jamais, ou au moins rarement, mentionné. Plutôt, le discours se concentre sur les difficultés que cette « crise » pose pour l’Europe et ne discute pas les expériences des migrants eux mêmes.
Dans les récits de la part des réfugiés, le discours diffère complètement. « Because I Drowned » est un bon exemple, mais vu qu’on n’est pas sûr de la source des mots et qu’ils sont interprétés par un studio de design à Beyrouth et l’organisation internationale MSF, il faut aussi regarder les œuvres que les réfugiés eux mêmes ont créé. Donc, en développant cette analyse, on utilisera les contenus de cette vidéo de MSF aussi bien que l’art de deux réfugiés syriens, Kawa Aziz et Merwan Ahme. Leurs œuvres qui sont présentées ici étaient en camp Katsikas en Grèce entre 2016 et 2017, pendant une longue période de flou pendant que les deux attendaient la délocalisation aux autres pays européens.
En analysant ces œuvres faites par les réfugiés eux-mêmes, on voit ce qui suit : d’abord il y a une emphase sur la destruction de leur pays, et après ils présentent la difficulté du voyage—le voyage entier, et ne pas seulement la partie avant l’arrivée en Europe. Tout au long du récit ils représentent les migrants avec de l’humanité, comme des individus actifs et courageux. Les récits incluent d’habitude aussi un commentaire politique qui critique le système européen et global qui les ignorent et souvent aussi la presse et leurs récits de ces processus. Ces œuvres donnent une voix aux migrants et leurs permettent de représenter leurs voyages et leurs vies de leur point de vue, et non de ceux des médias occidentaux.
Il faut noter aussi que bien que « la crise » comprise des personnes déplacées de plusieurs pays, notamment l’Irak et l’Afghanistan, vu que les deux artistes sont des syriens, on se concentra plutôt sur la Syrie. Aussi il faut dire qu’on utilisera les termes « migrant » et « réfugie » souvent et de façon assez interchangeable, mais la vérité et que ceux qui traversent la Méditerranée sont d’abords des individus et que leur état comme « migrant » ou « refugié » est qu’une partie de leur identité et ne leurs définie pas.