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Title
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Poésie de la migration
Subject
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La migration méditerranée
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Un projet pour Français 192
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An entity primarily responsible for making the resource
Fiona Sharp
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An entity responsible for making the resource available
Tisch Library
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
May 2019
Language
A language of the resource
French
IIIF Collection Metadata
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990e334d-76dc-454b-ad21-af633ec3cdd9
Dublin Core
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Title
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Conclusion
Description
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Le vers de Assalti Frontali et Erri di Luca sont les deux des appels pour la reconnaissance du problème accablant de la migration clandestine en Europe. J’ai choisi d’inclure le poème précédant de Jacques Prévert comme l’évidence que l’invisibilité des migrants dans la société occidentale a été un problème pendent les années et il n’améliore pas. Ces trois œuvres sont des tentatives de terminer l’ignorance vers les migrants. Ils essaient d’inspirer leurs lecteurs ou écouteurs à écouter les voix de ces hommes/femmes-frontières et à trouver l’humanité qu’on manque.
Creator
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Fiona Sharp
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Tisch Library and Tufts Technology Services
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
May 10, 2019
IIIF Item Metadata
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https://omeka.library.tufts.edu/files/original/10ae51becd3b99c8a4dd40dcc6367556.png
c79708cb3d2dc5ab64cb2ad576c7ba52
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Title
A name given to the resource
Poésie de la migration
Subject
The topic of the resource
La migration méditerranée
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Un projet pour Français 192
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Fiona Sharp
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May 2019
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French
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990e334d-76dc-454b-ad21-af633ec3cdd9
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Title
A name given to the resource
Étranges Étrangers
Subject
The topic of the resource
Un poéme
Description
An account of the resource
Ce poème de Jacques Prévert était écrit en 1951, il y a plus de soixante années. Cependant, malheureusement, les problèmes dévoilés là-dedans sont toujours pertinents aujourd’hui. Il énumère les endroits à Paris où vivent et travaillent des immigrés : Javel, Aubervilliers, Grenelle. La splendeur de la ville est mise en contraste avec la misère des gens qui l’habitent, qui sont décrits comme des « ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied / au beau milieu des rues » (Prévert, 9-10). Malgré que ces hommes fassent les travails le plus durs, ils sont toujours trop pauvres de même donner à manger à leurs familles. Cependant, ils acceptent cette vie parce qu’il n’y a pas d’autre choix. Dans Cannibales, un roman de Mahi Binebine qui raconte les histoires d’un groupe de migrants clandestins avant de partir en Europe, le narrateur Azzouz dit, « nous entrainer pour l’avenir : apprendre à devenir invisible…à s’effacer, à n’être personne…apprendre à être un cafard » (Binebine, 82). Ils se préparent pour la déshumanisation inévitable qui les attendait en Europe et pour la vie de misère que Prévert décrit. Les immigrés vivent parmi les parisiens riches, mais ils bougent entre eux sans être vus. Ils peuvent être écrasés sous les pieds comme des cafards, mais ils toujours survivront, même dans cette société qui se semble dépourvue d’humanité.
Une façon pour les immigrés à s’en sortir est de garder des parties de leur culture d’origine. Prévert écrit, « Esclaves noirs de Fréjus / qui évoquez chaque soir…tous les échos de vos villages / tous les oiseaux de vos forêts » (Prévert, 25-31). Ces hommes ont deux vies séparées : la vie européenne de la journée et la vie de la soir, quand ils peuvent ranimer les traditions culturelles de leurs pays natals. Ils vivent à la frontière entre deux identités, incapable d’adopter entièrement l’un ou l’autre. Même s’ils ont accompli le passage à travers la frontière physique qui est la mer, ils sont toujours dans un état perpétuel de passage parce qu’ils habitent l’espace indéfini entre ces deux identités contradictoires. Ils sont, peut-être sans le connaître, ceux qui Amin Maalouf s’appelle dans son essai Identités meurtrières des « êtres frontaliers » qui « ont pour vocation d’être des traits d’union, des passerelles, des médiateurs, entres les diverses communautés, les diverses cultures » (Maalouf, 11). Même si une grande partie de la société française ne veut pas créer des liens entre leur culture et celles des immigrés, leur présence le rend inévitable. En jouant la musique de leurs villages dans la rue, les hommes à qui Prévert fait référence partagent une partie de leur culture avec ceux qui prennent le temps de les écoutent, comme Prévert, lui-même.
Dans un interview de l’émission La grande librairie, Maylis de Kerangal a dit de son roman, à ce stade de la nuit, « Pour moi, ce qui est important est que le lecteur puisse vivre, exister, en essayant d’écouter ». Elle essaye de raconte l’histoire des migrants qui étaient victimes d’un naufrage près de Lampedusa qui ne possèdent pas la voix de le raconter eux-mêmes. Elle reconnait qu’elle ne peut pas parler pour les gens qu’elle ne connait pas, alors elle raconte sa propre « histoire d’écoute » et son processus de compréhension et elle pousse ses lecteurs à faire le même au lieu de rester ignorant aux souffrances des migrants. Dans Étranges Étrangers, Jacques Prévert veut relater un message très similaire. Il humanise des immigrés et il dévoile les injustices qu’ils souffrent chaque jour. Il écrit, « On vous a renvoyé / la monnaie de vos papiers dorés / On vous a retourné… » (Prévert, 45-47). Il utilise le pronom personnel « on » pour montrer son propre sentiment de culpabilité pour la violence coloniale qui a forcé ses gens de quitter leurs pays d’origine et pour le manque d’hospitalité vers eux en France. Comme de Kerangal, il encourage son lecteur d’écouter les voix des migrants pour qu’il puisse reconnaitre les injustices qu’ils gèrent et arrêter de fermer ses yeux sur le misère qui existe au milieu de son propre société.
Creator
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Jacques Prévert
Source
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https://culture.tv5monde.com/livres/prevert-exquis-plongee-dans-l-univers-du-poete/texte-etranges-etrangers
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Tisch Library and Tufts Technology Services
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A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1951
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Attribution-Noncommercial-ShareAlike 4.0 International
IIIF Item Metadata
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b64ca71c-c6c3-4854-a73c-99217497dc7e
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Poésie de la migration
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La migration méditerranée
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Un projet pour Français 192
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Fiona Sharp
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May 2019
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990e334d-76dc-454b-ad21-af633ec3cdd9
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Title
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Introduction
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Pour beaucoup d’années, des migrants sont venus en Europe par la mer Méditerrané. Ils viennent pour trouver une meilleure vie, et ils sont prêts à toute risquer pour cette opportunité. Ils « brûlent la route » dans des bateaux beaucoup trop petits pour ces grands cargos humains, donc les naufrages sont produits beaucoup trop souvent. La mer prend les vies des milliers de ces migrants chaque année, mais ceci est un fait sur lequel la plupart des européens ferment les yeux. Les victimes et les survivants les deux sont rendus invisibles et ils sont complètement déshumanisés. Les survivants doivent trouver une place dans une société où ils ne sont pas accueillis. Cependant il y avait toujours quelques gens qui essayent de mettre ce problème en lumière. Ils utilisent leur propre privilège d’être blancs et européens pour donner une voix au migrant invisible. C’est ça que Jacques Prévert, Assalti Frontali, et Erri de Luca font dans les trois œuvres dans cette collection.
Creator
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Fiona Sharp
IIIF Item Metadata
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6b1a7baf-9d75-4547-9ce7-f43bbc6bf8bf
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Poésie de la migration
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La migration méditerranée
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Un projet pour Français 192
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Fiona Sharp
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A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
May 2019
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French
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990e334d-76dc-454b-ad21-af633ec3cdd9
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A series of visual representations imparting an impression of motion when shown in succession. Examples include animations, movies, television programs, videos, zoetropes, or visual output from a simulation.
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Lampedusa lo sa
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The topic of the resource
Une chanson de rap du groupe italien Assalti Frontali
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Traduction des paroles:
Bienvenue aux réfugiés
Bienvenue aux immigrés bienvenus !
Bienvenue aux immigrés
Bienvenue aux réfugiés
bienvenue !
(Allons à lampedusa)
la la Lampedusa le sait
la la Lampedusa le sait
Quelle est sa vérité
quelle est sa dignité
Porte de la vie, porte de l’Europe
Lampedusa en avril était vide, solitaire et lointaine
nous sur l’île à cent comme un seul groupe nous chantions dans le vent (la liberté)
Et on ne doit pas savoir on ne peut pas raconter
la dignité est en route et aujourd’hui elle vient de la mer
Il y a eu un naufrage durant le voyage (mais tu n’en dirais rien)
il y a les extracommunautaires (et les extraterrestres)
Il y avait le soleil et les mouettes
il y avait les requins
Et puis il y avait nous, migrants et habitants de Lampedusa
Même sweat-shirt noir à capuche pour saluer une sœur qui était une panthère noir de son tourment
23 avril sur ce quai le cargo reparti depuis peu
maintenant je sais à Lampedusa le destin est cruel
ici la mer est très belle mais aussi mer assassine
Mais combien d’humanité entre les vagues de la mer
combien de vérité dans le navire de là-bas
combien de dignité Lampedusa le sait que les Italiens n’en ont rien à foutre
la la Lampedusa le sait
la la Lampedusa le sait
Quelle est sa vérité
quelle est sa dignité
Lampedusa le sait on partage le pain on ne laisse pas se noyer
on ne laisse pas un bateau 4 jours au milieu de la mer
bloqué là par une corvette militaire
13 soldats très italiens mais sans un cœur pour parler
tandis que les 13 marins se précipitaient pour porter au secours ils n’ont eu ensuite que des ennuis ils ont jeté les chaloupes contre les vagues immenses
le navire Lavigna pointait sur eux un missile
bloquait tous les ports
toutes les entrées pour les repouser en Libye avec la peur dans les yeux
Lampedusa le sait ce n’est pas un délit d’émigrer
ce soir il y aura un pont et non une barrière exemplaire
les baleines migrent et les oiseaux migrateurs
les êtres humains migrent et ça continue de bouillonner en moi
montés à bord montés en enfer
Le plus criminel de tous est bien sûr le gouvernement!
Mais combien d’humanité entre les vagues de la mer
combien de vérité dans le navire de là-bas
combien de dignité Lampedusa le sait que les Italiens n’en ont rien à foutre
la la Lampedusa le sait
la la Lampedusa le sait
Quelle est sa vérité
quelle est sa dignité
Nos bras ouverts comme des fenêtres, cette chanson nous la dédions à Ester
à des funérailles pleines de Digos(1)
mais aussi des frères avec qui je partage mon cri
Parce que ce monde est absurde
tu entends sur les côtes l’onde de choc
tu peux comprendre que je m’y catapulte et qu’elle résonne dans ma tête comme une alarme antivol
Combien de fois cette porte est restée fermée
et combien de tombes sans nom à Lampedusa
Combien de fois cette porte est restée fermée
et combien de tombes sans nom à Lampedusa
Bienvenue aux réfugiés
Bienvenue aux immigrés bienvenus !
Bienvenue aux immigrés
Bienvenue aux réfugiés
bienvenue !
Cette chanson était écrite après un incident dans lequel un cargo turc a sauvé un bateau de migrants qui était échoué près de Lampedusa. Quand le cargo l’a amené à Lampedusa il était bloqué d’entrer par le militaire Italien, alors ils sont restés dans l’eau pour plusieurs jours et deux personnes sont morts (Dormira Jamais). La chanson fait référence aux habitants de Lampedusa qui, contraire au gouvernement Italien, comprennent les souffrances des migrants et qui les montrent de l’hospitalité dès leur arrivée à l’île. Ils rappent, « Lampedusa le sait que les Italiens n’en rien en foutre » (29-30). Car Lampedusa est un centre pour l’immigration méditerranée, ses habitants connaissent bien la tragédie et toutes les épreuves des migrants. Maylis de Kerangal décrit bien leur réponse dans à ce stade de la nuit. Elle écrit, « ceux de l’île, isolés et pauvres eux-mêmes, les avaient recueillis…ils avaient hébergé ces étrangers, plus pauvres que pauvres, ces êtres qui n’avaient plus rien et ne pouvaient plus prononcer leur nom : ils les avaient relevés et l’humanité entière avec eux. Hospitalité » (de Kerangal, 71). Les insulaires trouvent la capacité de montrer l’empathie aux migrants. En savant qu’ils ne seront pas accueillis au continent, ces bénévoles les donnent un répit au milieu de leur passage dur. Comme Marie-Françoise Colombani écrit dans son essai
Bienvenue à Calais, ils refusent « la honte d’abandonner ces désespérés » (Colombani, 3). Leur hospitalité les rend humains. Assalti Frontali veut montrer leur propre honte de faire partie d’une société qui abandonne et déshumanise ces hommes et femmes qui sont dans le besoin. Ils utilisent les habitants de Lampedusa comme exemples pour inspirer leurs écouteurs d’incarner cette même idéologie humaniste.
Assalti Frontali se mettent à la place des migrants pour mieux comprendre leur expérience. Ils utilisent le pronom personnel, « nous », en disant « allons à Lampedusa » (6). Comme Maylis de Kerangal, ils partagent une histoire d’écoute. Ils attendent les funérailles pour les victimes de l’incident susmentionné, alors ils ont eu l’opportunité d’écouter directement les racontes des survivants. Cette chanson est une façon de rendre les voix des migrants audibles. Ils rappent, « Et on ne doit pas savoir on ne peut pas raconter / la dignité est en route et aujourd’hui elle vient de la mer / Il y a eu un naufrage durant le voyage (mais tu n’en dirais rien) » (15-17). Ils utilisent le pronom « tu » pour adresser l’écouteur directement, incitant un sentiment de culpabilité pour son inconscience supposée. Ils soulignent l’invisibilité du migrant et ils le renversent en utilisant le mot « dignité » de le décrire, qui suggère que ces hommes ont plus d’humanité des européens qui les abandonnent. Ils rendent les identités perdues aux migrants en les donnant une voix. Cependant, ils savent qu’ils ne peuvent pas le faire en entier, parce qu’ils ne peuvent jamais comprendre la magnitude de la tragédie qu’ils ont survécu.
La plupart des européens connaissent Lampedusa pour ses belles plages, mais ils ignorent qu’elles bordent l’eau dans lequel les hommes, femmes, et enfants noient beaucoup trop souvent. Assalti Frontali souligne ce fait en chantant, « ici la mer est très belle mais aussi mer assassine » (26). La mer est personnifiée, décrit comme elle tue des migrants exprès. Elle est symbolique du passage, un frontière physique entre deux continents, une promesse du futur, mais elle est aussi une prison qui peut devenir impossible à échapper. Dans Cannibales, Azzouz dit, « cette barque recouvrant des vivants me faisant penser à un gros cercueil » (Binebine, 24). Cette phrase est une forme de prolepse ; les harraga sont déjà morts. Leurs corps s’unifient avec la frontière, l’espace de leur enterrement. Le passeur dans Cannibales est décrit comme celui de la rivière Styx et Assalti Frontali utilise des métaphores similaires en disant, « montés à bord montés en enfer » (49). L’enfer fait référence pas seulement à la mer, elle-même, mais aussi les épreuves qui attend les migrants en Europe ; la vie que Jacques Prévert décrit dans Étranges Étrangers. S’ils meurent ou s’ils vivent, les migrants seront toujours à la frontière.
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Assalti Frontali
Source
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http://dormirajamais.org/lampedusa/
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Tisch Library
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A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2011
Format
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Vidéo
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A language of the resource
Italien/Français
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Title
A name given to the resource
Poésie de la migration
Subject
The topic of the resource
La migration méditerranée
Description
An account of the resource
Un projet pour Français 192
Creator
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Fiona Sharp
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Tisch Library
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
May 2019
Language
A language of the resource
French
IIIF Collection Metadata
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990e334d-76dc-454b-ad21-af633ec3cdd9
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Notre Mer qui n'es pas aux Cieux
Subject
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Une prière laïque pour les migrants en Méditerranée
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Erri de Luca
Source
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Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
Avril, 2015
Rights
Information about rights held in and over the resource
Attribution-Noncommercial-ShareAlike 4.0 International
Description
An account of the resource
Le poème, « Notre Mer, qui n’es pas aux Cieux », de l’écrivain italien, Erri di Luca, est écrit dans la forme d’une prière. Même s’il n’inclut aucun élément religieux, di Luca utilise le Notre Père comme modèle ; il adresse la mer directement, la personnifiant, comme on adresserait Dieu. Le titre est un jeu de mots entre les mots « mer » et « mère ». Il la supplie d’être protectrice des migrants qui la traversent au lieu de prennent les vies des innocents. Il écrit, « Notre mer qui n’es pas aux cieux à l’aube tu prends la couleur du froment / Au coucher du soleil, celle des raisins à la vendange / Nous t’avons semée de noyés, plus que n’importe quelle tempête » (9-11). Comme Assalti Frontali, il admet la beauté de la mer ; il crée des images fortes de la majesté de ses couleurs et sa grandeur. Cependant, ces images sont en contraste saisissant avec les unes qui montrent les horreurs qui se passent au même endroit. Il décrit la mer comme cimetière, une image qui apparait souvent dans la littérature de migration. On voit cette image dans Le pain nu de Mohamed Choukri dans la phrase « on commence à voir des corps sur le sable, rejetés par la mer » (Choukri, 125) et aussi dan à ce stade de la nuit quand de Kerangal écrit que la mer est « peuplée de cadavres, hantées de fantômes » (de Kerangal, 66). Tous ces corps sont l’évidence du bilan que ce travers prend sur les migrants. Leurs histoires meurent avec eux ; ils sont même plus invisibles que ceux qui survivent, ils restent anonymes pour toujours.
La beauté et la mort sont deux vérités du même espace, mais trop souvent, on se laisse à oublier le dernier, alors di Luca les met côté à côté pour accentuer notre ignorance. Cependant, il ne rejette la faute sur personne, dont la mer ; son ton n’est pas accusatoire, même des ignorants. Le poème termine avec ces lignes : « Tu gardes les vies, les visites, tombées comme des feuilles sur les boulevards / Tu fais office d’automne pour elles, de caresse, d’embrassade, de baiser sur le front / De mère et de père, avant le départ » (16-18). Il lui demande de protéger les vies des migrants qui sont assez courageux de tenter le passage et de les montrer la tendresse. Son ton est plus optimiste des celles de Assalti Frontali et Jacques Prévert. Il pense d’un futur où les tragédies de migration diminueront ou peut-être arrêteront. Il ne supplie pas vraiment avec la mer, mais avec tous les citoyens italiens et d’autres de ne pas laisser les migrants à mourir à cause de l’ignorance.
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UUID
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