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Une Exploration des Différences Culturelles (Siegelbaum FR 192)

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MIGRANTS ENFLAMMÉS DANS LA MÉDITERRANÉE, LE SAHARA…PARTOUT.

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Cette collection d’œuvres mets en lumière les crises d’identité des gens de l’Afrique du nord, les crises qui sont liées à l’abandon dans la migration, au rapport avec le territoire, ainsi qu’au destin autodestructif des gens qui vivent dans la peur et l’insécurité. La chanson C’est chaud d’Amadou & Mariam, un couple du Mali, parle des sacrifices que font les migrants en recherchant une vie meilleure. L’exposition Hommage à Mohamed Bouazizi de Fabien Rafowicz est une image frappante des vestiges du corps brulé de Mohamed Bouazizi à côté de son chariot de fruits qui reste intact. Finalement la photo de l’exposition sous-marine de Jason deCaires Taylor, intitulée « Vicissitudes », montre sa sculpture d’un cercle des jeunes qui se tiennent par la main. La sculpture rend hommage aux gens qui meurent pendant la traversée de la mer et symbolise la solidarité qu’il faut chercher dans la vie, en particulier face aux vicissitudes : « la succession d’évènements bons ou mauvais, en particulier l’ensemble des évènements malheureux qui affectent l’existence humaine » (Larousse). Pour mieux analyser et comprendre ces œuvres et les récits desquels ils s’inspirent, les textes et les films suivants sont cités et discutés dans les descriptions : à ce stade de la nuit de Maylis de Kerangal, Par le feu de Tahar Ben Jelloun, Harragas de Merzak Allouache, Cannibales de Mahi Binebine, Les identités meurtrières d’Amin Maalouf et Les migrants et nous. Comprendre Babel de Michel Agier.

La corporalité du migrant

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Chelsea Wang

Prof. El Khoury

Mediterranean Crossings (Spring 2018)

French 192

Le discours anti-immigré en France dans la politique du Front National et LaREM

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Introduction

Le Front National a dissimulé un récit fondamentalement anti-immigré qui repousse le débat vers un espace discursive hostile à la communication et à l’inclusion des milliers d’immigrés clandestins qui doivent être géré par l’administration de Macron. La loi de l’immigration qui était approuvé par l’Assemblé Nationale le 23 avril 2018 marque un tremplin inquiétant pour les députés de la gauche en France ; ils sont concernés que la formation politique de Macron, « En Marche », va devenir plus sévère aux immigrés clandestins en France à l’avenir. Les « objets » suivants va analyser le discours de Marine le Pen et du François Macron sur le sujet de l’immigration et les implications de leurs positions. En effet, ce discours a des implications dans l'imaginaire de la méditerranée parmi le public européen et globale. 


Conclusion
On doit questionner tous dans le récit du Front National et même dans le récit du Macron, qui a soutenu une loi qui va minimiser le temps de créer une application de l'asile en France. Cette loi est troublant parce que les migrants n'auront pas la possibilité de faire l'appel s'ils soient rejettés la première fois - on a jusque deux semaines pour créer un appel au gouvernement de remonter un cas de l'asile (Jazeera, 1). Ces mandats spécifiques et sévères ne constituent pas "l'humanité" avec lequel Macron a promis de travailler. En fait, on doit analyser le discours de Macron et Le Pen pour comprendre le danger du récit anti-immigré en France. Ce discours a des effets assez répandus par rapport à l'imaginaire de la Méditerranée, et à la compréhension de la mer comme une frontière qui doit devenir un mur dur.

L'identité dans les histoires de migration

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Pendant ce cours, on a beaucoup lu des œuvres sur la vie d’être habitant dans les pays postcoloniaux et sur la vie d’être immigrant en Europe, donc j’ai choisi de focaliser sur le concept de l’identité et les liens avec la migration. Je pense que pour comprendre comment l’identité est construite et comment elle évolue, il faut regarder le trajet des migrants de leurs pays d’origine, la traverse, et à l’intégration ou mal-intégration à la société d’accueil.

Migrations et souffrances psychologiques

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Le sort des migrants anime l’actualité politique et médiatique ces dernières années, au moment où l’Europe peine à répondre de manière satisfaisante à l’a crise des réfugiés, révélant une véritable faillite de l’hospitalité.

En France, la question de l’accueil des migrants est bien souvent traitée sous l’angle de considérations purement matérielles, telles que la possession de papiers en règles, la pauvreté ou le logement. S’il est bien entendu nécessaire de se pencher sur ces éléments, il paraît essentiel de compléter la politique d’accueil actuelle, dont les limites ont été affichées à de nombreuses reprises, comme en atteste par exemple l’épisode de la jungle de Calais.

L’un des principaux défauts de cette conception purement matérielle de l’hospitalité est qu’elle tend à déshumaniser les migrants, à la présenter comme une masse informe et impersonnelle. Leurs émotions, pensées et paroles sont réduites sous silence. Il s’agit donc d’opérer un travail de réhumanisation de la condition d’immigrant. Selon Michel Agier, « changer de description » permettrait de reprendre la réflexion sur l’immigration à ses débuts et d « ‘éviter les malentendus, les déceptions et les peurs ».

J’ai ainsi fait le choix de concentrer mon projet sur les souffrances psychologiques dont sont bien souvent victimes les migrants et qui viennent s’ajouter à leurs difficultés à leurs difficultés matérielles. Nous étudierons ainsi tout d’abord les traumatismes psychologiques que de nombreux migrants développent dans leur pays d’origine ou durant le voyage migratoire. Nous verrons par la suite qu’à plus long terme,  la condition de migrant s’accompagne bien souvent d’un sentiment de déracinement. Enfin, nous nous intéresserons à la transmission des troubles des migrants à leurs descendants.

L’humanisation des réfugiés aux yeux des gens occidentaux: des victimes impuissantes, des super-héros, ou des individus autonomes ?

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Les représentations des réfugiés et des migrants reflètent et influencent la façon dont une société les considère. En réponse à la xénophobie et aux représentations politiques des réfugiés et des migrants en tant qu’« ennemis », certains écrivains, artistes et groupes humanitaires tentent de centrer l'attention sur des êtres humains individuels, avec leurs visages et histoires frappants. Ce changement vise souvent à humaniser les réfugiés et les migrants, et des moyens tels que la littérature, la photographie, le cinéma et l’art peuvent être des outils importants pour présenter des histoires souvent invisibles au public afin de susciter une prise de conscience et un soutien à la cause. Cependant, ces représentations « humanitaires » dans la société occidentale ont toujours le potentiel de déshumaniser leurs sujets et ont souvent conduit à deux nouvelles images du réfugié ou du migrant: celle d'une victime impuissante ou d'un super-héros idéalisé. Ces différentes stratégies, chacune avec un potentiel de déshumanisation, nous amènent à cette question: comment représenter et partager les histoires des réfugiés et des migrants d’une manière responsable, qui maintient et respecte l’humanité des millions de personnes pour lesquelles ces histoires sont la vie quotidienne, avec toutes ses nuances et sa profondeur?

Comment changer la narration empoisonnée autour de la migration?

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Tout au long de ce cours, on a étudié le sujet de la migration comme un résultat de la guerre, la famine, le colonialisme ou l’exile. Notre étude littéraire et cinématographique de la migration nous mène à comprendre les histoires uniques des migrants sur un niveau beaucoup plus micro. Le sujet de la migration n’est pas seulement une étude sur les raisons politiques, économiques et sociaux pour lesquelles les personnes sont déplacées, mais il est également une étude sur comment les histoires de ces migrants sont représentées. Autrement dit, le récit mondial par laquelle les migrants sont vus influence jusqu’à quel point ils sont accueillis. Dans son œuvre, Les migrants et nous, Michel Agier parle du sujet du récit en citant le secrétaire général de l’Organisation internationale pour les migrations William Lacy Swing : « il faut corriger la narration empoisonnée actuelle » (Agier 22). Agier continue en disant que la cause de migrants « est épistémologique (elle concerne la volonté de savoir et sa méthode) » (23). On peut poser la question : comment changer le récit migratoire ? Cette analyse va focaliser sur le pouvoir des créateurs (artistes, écrivains, réalisateurs) de changer le récit en utilisant leurs œuvres pour donner une identité aux migrants, une identité que les humanisés et changer la crise migratoire à une crise humanitaire. En analysant comment les créateurs peuvent changer le récit migratoire, on doit poser les questions suivantes : Quel moyens les créateurs utilisent-ils pour changer le récit ? Quelle est le récit créé ?

« L’autre Paris » : La banlieue et la frontière

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Dans son journal La vie extérieure, 1993-1999, l’écrivaine Annie Ernaux raconte ses observations d’une manifestation étudiante qui se passe dans la banlieue de Paris : « Aujourd’hui, les lycéens manifestaient. Seulement les gentils. Pour empêcher les mauvais, les casseurs, de se joindre à eux, on avait déployé des forces de police dans les stations de métro et de RER des gars de banlieue. Cordon sanitaire entre les hordes lointaines de barbares et les jeunes gens sérieux, propres, au centre de Paris. » (119) Son image de la relation entre le centre-ville et la banlieue—la périphérie urbaine—est celle d’une tension et d’une méfiance, celle-ci interprétée par celui-là comme une armée envahissante hors des murs. Même vingt ans après, cette relation se maintient : les réalités vécues par les habitants de la banlieue se déroulent dans le contexte d’un écart socio-économique qui se manifeste dans l’inégalité des revenus, l’oppression policière, et la justice inachevée. Ce déséquilibre a une corrélation avec la nationalité et le statut d’immigration : la banlieue parisienne se compose d’une population dont au moins 25% des gens sont des migrants, et 57% ont un migrant comme parent (Institut national de la statistique et des études économiques, 2006). Cette réalité démographique fait de la banlieue parisienne un microcosme des conflits migratoires plus larges dans le monde, reflétant une altérité subite par les gens qui migrent et créant de la banlieue un « autre Paris », comme a écrit journaliste Tanvi Misra (« The Othered Paris, » Citylab, 2017). Dans la construction de l’autre—reflétée dans l’extrait d’Ernaux par la déshumanisation des « hordes » de banlieusards—les communautés qui entourent Paris constituent, comme a écrit Léopold Lambert dans son article « The Banlieue Archipelago: Cartographic Inventory of the Cités Around Paris, » un « archipel d’exclusion sociale » caractérisé à la fois par la domination du centre et le renvoi des banlieusards de la société parisienne. Tenant en compte son rapport avec la migration, comment la relation entre le centre et la banlieue de Paris reflète-elle les grands thèmes de l’expérience migratoire ? Considérant ce concept d’un « archipel », comment est conçu le « territoire » de la banlieue face au centre qu’elle entoure ?

L'Expérience migratoire

Trois aspects de l'expérience migratoire : le dépouillement social et la déshumanisation, la question de l'identité, et trouver sa voix.